Beaucoup d’entre vous racontent leurs souvenirs le plus souvent négatif concernant cet ancien foyer. Personnellement, si je devais remonter le temps de 1978 à 1979, j’aurai préféré y retourner plutôt que d’être confié sans mon consentement dans une famille d’accueil de tyran à Guise. Effectivement, les bâtiments étaient vieillots, pas très bien entretenu, un vieux site coupé entre le foyer et l’hospice, y n’empêche, je garde que de bon souvenir. Je me souviens de 2 personnes, même 4 décennies plus tard. Le premier était un un vieux monsieur, patient de l’hospice. Chaque jour, il venait distribuer des paquets de bombons aux orphelins et enfants placés par décision de la direction de la DDASS de Laon.
Le second personnage était le directeur, qui s’appelait Monsieur Hanquet ( pardon si j’écris mal son nom ). Un homme assez corpulent qui était sympa mais quand on faisait une grosse connerie, on passait un mauvais quart d’heure. Je vous rassure, on en rigolait à peine sorti de son bureau.
Je me souviens des journées à jouer avec des pneus de tout genre, voiture, tracteur…à grimper sur les pommiers rempli de guêpes. Je me souviens les petites bagarres entre nous quand les éducateurs devaient choisir qui devait ramener les chariots de nourritures au centre hospitalier, avec pour récompense une barre de chocolat que l’on nous distribuait pour le goûter.
C’était comme une aventure ce long tunnel du sous sol. Il fallait parcourir au moins 1 km et ça puait les égouts
2.Humblot05/10/2022
Je me souviens aussi des 2 réfectoires, 1 à l’aile gauche pour le secteur des plus jeunes et l’autre aile droite, pour les plus grands. Les ados demeuraient au dessus de nous, dans le grenier transformait en petites chambres. Dans ce réfectoire, on regardait la télé ou l’on ne ratait pas un seul épisode de Goldorak et Maya l’abeille pour les filles dans l’émission Recré A2. Je me souviens aussi du grand dortoir avec ses petites veilleuses aux murs. La nuit, j’aimais entendre au loin les trains passaient, le craquement du vieux sol en plancher quand l’éducatrice faisait sa ronde. Je m’endormais entre la plainte du vent et le bruissement de la pluie qui tombait sur les stores en fer blanc.
Je pourrais vous décrire d’avantage sur ce foyer, j’ai encore dans ma mémoire les odeurs mélangées de savons de lait et de mangue , de produit lavande anti poux et de vieux bois.
Je sais bien que l’on a tendance à romancer l’époque d’avant mais pour ce qui me concerne, en quittant définitivement la grande barrière de la sortie, gardait par un poste de garde, je n’ai pas, jusqu’à ce jour, gardé en moi une sorte d
Si quelqu’un peut me faire parvenir d’autres photos de ce foyer, je suis preneur.
Merci de m’avoir lu et pardon pour les fautes.
3.Humblot05/10/2022
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MessageSujet: Poster un nouveau sujet EmptyMer 5 Oct 2022 - 10:03
Bonjour,
Beaucoup d’entre vous racontent leurs souvenirs le plus souvent négatif concernant cet ancien foyer. Personnellement, si je devais remonter le temps de 1978 à 1979, j’aurai préféré y retourner plutôt que d’être confié sans mon consentement dans une famille d’accueil de tyran à Guise. Effectivement, les bâtiments étaient vieillots, pas très bien entretenu, un vieux site coupé entre le foyer et l’hospice, y n’empêche, je garde que de bon souvenir. Je me souviens de 2 personnes, même 4 décennies plus tard. Le premier était un un vieux monsieur, patient de l’hospice. Chaque jour, il venait distribuer des paquets de bombons aux orphelins et enfants placés par décision de la direction de la DDASS de Laon.
Le second personnage était le directeur, qui s’appelait Monsieur Hanquet ( pardon si j’écris mal son nom ). Un homme assez corpulent qui était sympa mais quand on faisait une grosse connerie, on passait un mauvais quart d’heure. Je vous rassure, on en rigolait à peine sorti de son bureau.
Je me souviens des journées à jouer avec des pneus de tout genre, voiture, tracteur…à grimper sur les pommiers rempli de guêpes. Je me souviens les petites bagarres entre nous quand les éducateurs devaient choisir qui devait ramener les chariots de nourritures au centre hospitalier, avec pour récompense une barre de chocolat que l’on nous distribuait pour le goûter.
C’était comme une aventure ce long tunnel du sous sol. Il fallait parcourir au moins 1 km et ça puait les égouts
4.Gaspar Bruno13/11/2020
Bonjour,
C'est absolument incroyable !!! ce que je viens de lire, j'étais entrain de fouiller les endroits où j'ai été placé dans mon enfance et il y en à eu un paquet.Je pense que ce n'est pas utile que je vous raconte dans les détails ma vie de gosse de la ddass, UNE VRAI POURRITURE... Le témoignage de Jean-Paul pourrait être le miens. J 'ai connu le foyer vasson en 1974 et je venais moi aussi de quitter une famille d'accueil où j'ai vécu l'enfer !!!! Je venais d'un autre département de France, et le foyer vasson à été choisi pour y retrouver mon frère que je ne connaissais pas. J'avais 13 ans et un immense dégoût m'a envahit, j'ai fugué quelques mois plus tard et me suis retrouvé au foyer de l'enfance de Laon....Drôle de vie tout ça, moi aussi j'en chialerai encore de revoir ou repenser à tout ça......Je vous avoue que j'ai pris une sacré claque dans ma vie....Bien à vous tous
5.trocme Bruno10/12/2019
En 1968 c"etait toujours un foyers de l"assistance publique (le Foyer Vasson) sous tutelle de la DASS et les personnes agées etait en face de ce foyer il y avait toujours la petite chapelle juste derriere ou tout les Dimanche on celebrait la Messe
6.Danièle Marcos webmaster du site (site web)30/01/2019
Bonsoir,
Je suis désolée de si mauvais souvenir, c'est vraiment horrible !
je comprends votre peine en voyant ces bâtiments.
C'est en discutions pour que celui- ci soit détruit, étant dans un état lamentable.
Les premières images sont celle de l'orphelinat en haut de la rue Docteur Cordier qui a était détruite entre les deux guerres . Mes grand-parents paternels avaient été dans cet orphelinat .Sur son emplacement est aujourd'hui L'IME ( .Institut médico éducatif )
Bien cordialement
Danièle/Paul webmaster du site
7.Jean-Paul30/01/2019
Je me souviens parfaitement du jour de mon arrivée dans cet orphelinat en 1974 +/- ,Je venais d'être enlevé d'une famille d'accueil tortionnaire, je m'en souviens comme si c'était hier. Je croyais que la suite serait plus heureuse en cet endroit, malheureusement pour moi il y avait des éducateurs qui était des vrais ordures sans oublier les salauds qui prenaient la place une fois la nuit venue, "les veilleurs de nuit".
Beaucoup d'horreurs et de violences ont été commises envers nous qui etions enfants enfermés dans ces murs, je m'en souviens encore et j'ai toujours ces images en tête.
Les rares fois où je passe à proximité et que j'aperçois ces bâtiments, les larmes me viennent toujours et toujours, que j'aimerais que cet emplacement soit détruit à jamais et qu'il n'en reste aucunes traces...Ou bien si une plaque qui rappellerait, qu'ici des adultes soit disant "educateurs" ont abusés, torturé, frappés, humiliés, blessés à vie des et les enfants que nous etions...
8.Tuboeuf16/12/2013
bjr, au sujet de "l'orpheu" (c'est comme ça qu'on l'appelait entre nous dans les années 1960), je me rappelle qu'on allait jouer dans, ce que je suppose, étaient les anciennes caves, à peu prés à l'emplacement des batiments de l'IME en 2013
9.libert27/06/2012
dans ma mémoire collective, au fil des années, l'orphelinat est devenu hospices "pour les personnes âgées; les problèmes démographiques ayant évolué.
les conditions de vie à l'hospice étaient telles qu'elles ont servi longtemps de repoussoir chez les personnes âgées afin de mourir chez elles.
c'était vraiment le mouroir !
Commentaires (9)
1. Humblot 05/10/2022
Beaucoup d’entre vous racontent leurs souvenirs le plus souvent négatif concernant cet ancien foyer. Personnellement, si je devais remonter le temps de 1978 à 1979, j’aurai préféré y retourner plutôt que d’être confié sans mon consentement dans une famille d’accueil de tyran à Guise. Effectivement, les bâtiments étaient vieillots, pas très bien entretenu, un vieux site coupé entre le foyer et l’hospice, y n’empêche, je garde que de bon souvenir. Je me souviens de 2 personnes, même 4 décennies plus tard. Le premier était un un vieux monsieur, patient de l’hospice. Chaque jour, il venait distribuer des paquets de bombons aux orphelins et enfants placés par décision de la direction de la DDASS de Laon.
Le second personnage était le directeur, qui s’appelait Monsieur Hanquet ( pardon si j’écris mal son nom ). Un homme assez corpulent qui était sympa mais quand on faisait une grosse connerie, on passait un mauvais quart d’heure. Je vous rassure, on en rigolait à peine sorti de son bureau.
Je me souviens des journées à jouer avec des pneus de tout genre, voiture, tracteur…à grimper sur les pommiers rempli de guêpes. Je me souviens les petites bagarres entre nous quand les éducateurs devaient choisir qui devait ramener les chariots de nourritures au centre hospitalier, avec pour récompense une barre de chocolat que l’on nous distribuait pour le goûter.
C’était comme une aventure ce long tunnel du sous sol. Il fallait parcourir au moins 1 km et ça puait les égouts
2. Humblot 05/10/2022
Je me souviens aussi des 2 réfectoires, 1 à l’aile gauche pour le secteur des plus jeunes et l’autre aile droite, pour les plus grands. Les ados demeuraient au dessus de nous, dans le grenier transformait en petites chambres. Dans ce réfectoire, on regardait la télé ou l’on ne ratait pas un seul épisode de Goldorak et Maya l’abeille pour les filles dans l’émission Recré A2. Je me souviens aussi du grand dortoir avec ses petites veilleuses aux murs. La nuit, j’aimais entendre au loin les trains passaient, le craquement du vieux sol en plancher quand l’éducatrice faisait sa ronde. Je m’endormais entre la plainte du vent et le bruissement de la pluie qui tombait sur les stores en fer blanc.
Je pourrais vous décrire d’avantage sur ce foyer, j’ai encore dans ma mémoire les odeurs mélangées de savons de lait et de mangue , de produit lavande anti poux et de vieux bois.
Je sais bien que l’on a tendance à romancer l’époque d’avant mais pour ce qui me concerne, en quittant définitivement la grande barrière de la sortie, gardait par un poste de garde, je n’ai pas, jusqu’à ce jour, gardé en moi une sorte d
Si quelqu’un peut me faire parvenir d’autres photos de ce foyer, je suis preneur.
Merci de m’avoir lu et pardon pour les fautes.
3. Humblot 05/10/2022
Prévisualisation
MessageSujet: Poster un nouveau sujet EmptyMer 5 Oct 2022 - 10:03
Bonjour,
Beaucoup d’entre vous racontent leurs souvenirs le plus souvent négatif concernant cet ancien foyer. Personnellement, si je devais remonter le temps de 1978 à 1979, j’aurai préféré y retourner plutôt que d’être confié sans mon consentement dans une famille d’accueil de tyran à Guise. Effectivement, les bâtiments étaient vieillots, pas très bien entretenu, un vieux site coupé entre le foyer et l’hospice, y n’empêche, je garde que de bon souvenir. Je me souviens de 2 personnes, même 4 décennies plus tard. Le premier était un un vieux monsieur, patient de l’hospice. Chaque jour, il venait distribuer des paquets de bombons aux orphelins et enfants placés par décision de la direction de la DDASS de Laon.
Le second personnage était le directeur, qui s’appelait Monsieur Hanquet ( pardon si j’écris mal son nom ). Un homme assez corpulent qui était sympa mais quand on faisait une grosse connerie, on passait un mauvais quart d’heure. Je vous rassure, on en rigolait à peine sorti de son bureau.
Je me souviens des journées à jouer avec des pneus de tout genre, voiture, tracteur…à grimper sur les pommiers rempli de guêpes. Je me souviens les petites bagarres entre nous quand les éducateurs devaient choisir qui devait ramener les chariots de nourritures au centre hospitalier, avec pour récompense une barre de chocolat que l’on nous distribuait pour le goûter.
C’était comme une aventure ce long tunnel du sous sol. Il fallait parcourir au moins 1 km et ça puait les égouts
4. Gaspar Bruno 13/11/2020
Bonjour,
C'est absolument incroyable !!! ce que je viens de lire, j'étais entrain de fouiller les endroits où j'ai été placé dans mon enfance et il y en à eu un paquet.Je pense que ce n'est pas utile que je vous raconte dans les détails ma vie de gosse de la ddass, UNE VRAI POURRITURE... Le témoignage de Jean-Paul pourrait être le miens. J 'ai connu le foyer vasson en 1974 et je venais moi aussi de quitter une famille d'accueil où j'ai vécu l'enfer !!!! Je venais d'un autre département de France, et le foyer vasson à été choisi pour y retrouver mon frère que je ne connaissais pas. J'avais 13 ans et un immense dégoût m'a envahit, j'ai fugué quelques mois plus tard et me suis retrouvé au foyer de l'enfance de Laon....Drôle de vie tout ça, moi aussi j'en chialerai encore de revoir ou repenser à tout ça......Je vous avoue que j'ai pris une sacré claque dans ma vie....Bien à vous tous
5. trocme Bruno 10/12/2019
En 1968 c"etait toujours un foyers de l"assistance publique (le Foyer Vasson) sous tutelle de la DASS et les personnes agées etait en face de ce foyer il y avait toujours la petite chapelle juste derriere ou tout les Dimanche on celebrait la Messe
6. Danièle Marcos webmaster du site (site web) 30/01/2019
Bonsoir,
Je suis désolée de si mauvais souvenir, c'est vraiment horrible !
je comprends votre peine en voyant ces bâtiments.
C'est en discutions pour que celui- ci soit détruit, étant dans un état lamentable.
Les premières images sont celle de l'orphelinat en haut de la rue Docteur Cordier qui a était détruite entre les deux guerres . Mes grand-parents paternels avaient été dans cet orphelinat .Sur son emplacement est aujourd'hui L'IME ( .Institut médico éducatif )
Bien cordialement
Danièle/Paul webmaster du site
7. Jean-Paul 30/01/2019
Je me souviens parfaitement du jour de mon arrivée dans cet orphelinat en 1974 +/- ,Je venais d'être enlevé d'une famille d'accueil tortionnaire, je m'en souviens comme si c'était hier. Je croyais que la suite serait plus heureuse en cet endroit, malheureusement pour moi il y avait des éducateurs qui était des vrais ordures sans oublier les salauds qui prenaient la place une fois la nuit venue, "les veilleurs de nuit".
Beaucoup d'horreurs et de violences ont été commises envers nous qui etions enfants enfermés dans ces murs, je m'en souviens encore et j'ai toujours ces images en tête.
Les rares fois où je passe à proximité et que j'aperçois ces bâtiments, les larmes me viennent toujours et toujours, que j'aimerais que cet emplacement soit détruit à jamais et qu'il n'en reste aucunes traces...Ou bien si une plaque qui rappellerait, qu'ici des adultes soit disant "educateurs" ont abusés, torturé, frappés, humiliés, blessés à vie des et les enfants que nous etions...
8. Tuboeuf 16/12/2013
bjr, au sujet de "l'orpheu" (c'est comme ça qu'on l'appelait entre nous dans les années 1960), je me rappelle qu'on allait jouer dans, ce que je suppose, étaient les anciennes caves, à peu prés à l'emplacement des batiments de l'IME en 2013
9. libert 27/06/2012
dans ma mémoire collective, au fil des années, l'orphelinat est devenu hospices "pour les personnes âgées; les problèmes démographiques ayant évolué.
les conditions de vie à l'hospice étaient telles qu'elles ont servi longtemps de repoussoir chez les personnes âgées afin de mourir chez elles.
c'était vraiment le mouroir !