Racontez des souvenirs, des anecdotes, celles que vous, vous vous voulez nous faire partager, si vous recherchez quelque chose, c'est ici svp............... merci
Commentaires (1)
1.Marie 26/06/2012 20:51:4908/11/2012
C'est Magnifique, se remémorer notre passé commun si gai, rempli de cerises, de tartes aux pommes, de bruits de vaisselle, d'arrosage du jardin derrière la maison surtout tôt le matin ou tard le soir, ou bien allongée dans un transat en bois et toile que Maman avait fini par refaire tant la toile était distendue.
L'odeur de la craie et du bois dans nos bonnes classes, nos jolis tabliers colorés à fleurs ou garnis d'un col Claudine; nos genoux abîmés et notre pain accompagné de bouts de chocolat dans lequel nous croquions à pleines dents avec un bonheur intense.
La merveilleuse odeur de soupe aux poireaux quand, après une bonne partie de boules de neige, nous rentrions fourbus, les joues vite en feu à la chaleur de la cuisinière, bien frottés, changés pour ne surtout pas avoir froid.
Les Dimanches enrubannés des fêtes paroissiales où Papa tenait le stand des petits canards pour rapporter un peu d'argent à Monsieur le Curé.
et malgré tout, je pense que oui, nous avons eu une chance incroyable de vivre des moments aussi simples et bons, joyeux certainement douloureux et difficiles pour nos parents qui devaient nous cacher leurs tourments et qui ont réussi à faire de nous, des êtres gâtés, heureux, aimés surtout !
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1. Marie 26/06/2012 20:51:49 08/11/2012
C'est Magnifique, se remémorer notre passé commun si gai, rempli de cerises, de tartes aux pommes, de bruits de vaisselle, d'arrosage du jardin derrière la maison surtout tôt le matin ou tard le soir, ou bien allongée dans un transat en bois et toile que Maman avait fini par refaire tant la toile était distendue.
L'odeur de la craie et du bois dans nos bonnes classes, nos jolis tabliers colorés à fleurs ou garnis d'un col Claudine; nos genoux abîmés et notre pain accompagné de bouts de chocolat dans lequel nous croquions à pleines dents avec un bonheur intense.
La merveilleuse odeur de soupe aux poireaux quand, après une bonne partie de boules de neige, nous rentrions fourbus, les joues vite en feu à la chaleur de la cuisinière, bien frottés, changés pour ne surtout pas avoir froid.
Les Dimanches enrubannés des fêtes paroissiales où Papa tenait le stand des petits canards pour rapporter un peu d'argent à Monsieur le Curé.
et malgré tout, je pense que oui, nous avons eu une chance incroyable de vivre des moments aussi simples et bons, joyeux certainement douloureux et difficiles pour nos parents qui devaient nous cacher leurs tourments et qui ont réussi à faire de nous, des êtres gâtés, heureux, aimés surtout !